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Très commun dans tous nos bois et dans toutes les brandes qu’il quitte peu, bien qu’on le trouve parfois jusque dans les jardins de la ville du Blanc. Il se montre vers le 28 juin et on ne le rencontre plus guère après le 25 août. C’est le véritable papillon de la brande : il part sous les pieds du chasseur et s’envole vivement pour se reposer de suite à quelques mètres, au milieu des fouillis de haute herbes, des ajoncs et des bruyères. Quelquefois il va butiner dans les champs de trèfle du voisinage ou sous les futaies de grands chênes. Lorsqu’arrive la nuit, il se blottit le long d’un rameau de bruyère, la tête en haut. J’ai toujours pris deux mâles pour une femelle ; mais tandis que, chez la plupart des lépidoptères diurnes, les mâles subsistent les derniers, j’ai toujours observé, aux derniers jours d’août, la disparition des mâles, alors qu’on voyait encore une foule de vieilles femelles, les ailes abimées et déflorées.
Forêt de Châteauroux, bois de Greuille (Indre), 15 juillet. Chenille sur l'avoine élevée, 12, 15 juin, dans les bois, facile à trouver en fauchant la nuit.