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Observation en 2025
Dernière observation à partir de 2020
Dernière observation entre 2010 et 2020
Dernière observation entre 2000 et 2009
Dernière observation entre 1980 et 1999
Dernière observation avant 1980
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Tête et cou du mâle vert brillant, un collier blanc au bas du cou ; poitrine marron vineux ; parties supérieures brunes, rayées de fins zigzags ; parties inférieures d'un gris blanchâtre rayé de très fins zigzags d'un gris cendré ; miroir vert violet, bordé d'une double bande blanche ; les quatre pennes du milieu de la queue frisées et recourbées.
Le mâle perd ce plumage à l'été et revêt le costume de la femelle jusqu'en octobre.
La femelle a le plumage varié de brun sur fond gris, la gorge blanchâtre, une bande blanchâtre sur les yeux. Taille : 0 m. 52.
Sédentaire et très commun en Brenne et dans d'autres localités du département ; on le trouve en nombre sur tous les étangs où, dès les premiers jours de mars, il s'occupe de la construction de son nid. À ce moment, le marais est encore peuplé de bandes voyageuses, d'étrangers prêts à remonter vers le nord ; mais les couples, habitants du pays, vivent depuis longtemps séparés et recherchent surtout les bords plantés de joncs ou les petites flaques d'eau peu profonde, dépendances d'un grand étang.
Le nid est admirablement caché, formé de lambeaux de joncs, de morceaux de bruyères, d'herbes et de quelques plumes ; il est placé sur une motte large et haute en herbe, ou mieux dans une brande épaisse tout près de l'eau, parfois aussi à plusieurs centaines de mètres dans un taillis bien garni. Dans ce nid, la femelle pond 8 à 12 œufs de 0 m. 058 sur 0 m. 041, d'un vert très clair.
D'avril à octobre, les Canards qui habitent la Brenne sont les couples sédentaires et les jeunes de l'année ; ils vivent par familles. Puis, dès les premiers jours d'octobre commencent à apparaître les hordes voyageuses ; en novembre a lieu le fort du passage. En décembre, janvier, surtout en février, des troupes arrivent encore, séjournent deux ou trois jours et repartent ; d'aucunes s'établissent pour plusieurs semaines. Si les étangs gèlent, les voyageurs reprennent leur voyage vers le sud, tandis que les sédentaires gagnent les rivières et s'y font surprendre et tuer en grand nombre. En mars, les passages s'accentuent de nouveau et les étangs sont absolument couverts de Canards sauvages, aussi de Milouins, Morillons, Siffleurs, Sarcelles. En avril, tout s'éclipse peu à peu et les nichées des sédentaires se font.